2 feb. 2009

A la recherche d’un rêve… sans temps



Je suis un homme comme tous les gens… un simple homme avec de simples désirs… Ce que c’est seulement à moi, particulièrement, sont mes rêves. Si je pourrais les peintre, j’avais faire Dali pâlir d’envie…

Mon rêve en Roumanie était, comme pour chacun d’autre - parce que chacun désire une meilleure vie – d’émigrer dans l’Occident. C’est le MIRAGE de tous les Roumains. Mais ils ne savent pas (je l’ai appris maintenant) qu’une fois au-délà de cet espace, les rêves disparaissent. Pendant la nuit, au lieu des rêves, c’est le grand noir… et c’est le vide. Oui, c’est vrai, en Roumanie, souvent les nuit sont dévastés par les soucis et les inquiètudes quotidiennes mais… on reste toujours du temps et de l’espace pour rêver. Quand même, je ne veux pas être mal comprise: après avoir émigrée, mes plus chères espoirs sont devenus réalité, mais… je ne peux plus rêver. Mes rêves ont disparu. Mes désirs de Roumanie se sont accomplis: j’ai un mari, un enfant, un chien, une maison… Mais c’est difficile d’accepter que je n’ai plus des rêves …

Cette capacité d’évader chaque nuit dans un royaume que j’invente toujours, je ne l’ai plus. Ce monde d’au-délà de mes draps s’est perdu, je ne sais pas où. Mes licornes, mes blanches et douces licornes sont parti pour s’abreuver dans un autre iris endormi…

Le rêve, le royaume des rêves… c’était là mon paradis…

Oui, j’ai le paradis ici, dans ce monde… je l’ai découvert ici… Cette morceau de vert où je vis ne peut être que le paradis… Parfois, je me demande qui peut faire les choses si parfaites? Or… où les choses peuvet être si parfaites? Seulement dans le paradis… Ce paradis où je me sens prisonnière, quand même… Je ne comprends pas la langue des anges de ce paradis, je ne peux pas leur parler… ils passent comme des ombres… J’ai essayé d’apprendre… C’est inutile, je vais être une intruse pour toujours… Ils m’ont accepté dans leur monde, c’est vrai, mais dans cette terre, mes racines ne trouvent plus la sève…

Est-ce qu’il est vrai que, si on les arrache, on sera malheureux pour toujour? Dans mes rêves, il y avait des anges chaleureux et bons qui savaient me faire heureuse… qui riaient et couraient commes des enfants. Ici, dans ce paradis, ces beaux anges passent autour de moi, dans la rue, je les vois par la fenêtre, je pourrais même les toucher, ils passent en silence, sans jamais déranger, sans jamais faire un geste… Parfois, en les voyant planer autour de moi, j’ai l’impression de voir dans leur grands yeux un reproche muet… j’ai invahi leur paradis…

Et, tout d’un coup, je sens que je ne suis pas un des ceux avec des ailes… C’est étrange, ce paradis est le paradis de mes anciens rêves, cette terre est la terre de mes anciens rêves, et moi, je plane au-dessus, avec mes racines aériennes, sans pouvoir m’accrocher, sans pouvoir y rester…

Peut-être l’ange que j’ai offert à ce paradis aura, un jour, les racines que je ne peux pas avoir et que je voudrais tant. Peut-être, il saura parler aux autre anges, comme je ne suis pas capable de le faire… Mon petit ange fera vivre mes rêves et il saura, il pourra rêver… Je vis avec et pour cet espoir…

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